Les cimetières de Luçon occupent, sous l’ancien régime, les champs de foire (devenus parkings), à toute proximité de la ville. Déjà saturés, les centaines de décès de la période révolutionnaire obligent la municipalité à rechercher un nouvel emplacement pour le « champ de repos ».
Les inhumations sont interdites le 23 germinal an II (12 avril 1794). Après plusieurs essais, le choix s’est fixé, loin de la ville, sur la « luzerne » du notaire Mariteau où elles débutent le 24 germinal an II (13 avril 1794).
Le nouveau cimetière est situé en bordure de la « route bourdine » (1 hectare).
Il est augmenté en 1842 (34 ares) et en 1869 (1 hectare et demi). Agrandissement bloqué par l’emprise de la voie ferrée des Charentes qui vient de se mettre en place.
De nombreuses chapelles funéraires témoignent de la prospérité de Luçon au XIXème siècle.
Raymond Williaume.